Sécurité sur les chantiers: Le Conseil d'Etat prié de relancer une loi en veilleuse
Le Grand Conseil a contraint jeudi le Conseil d'Etat à donner suite à une motion de 2016 demandant de développer la prévention des accidents sur les chantiers. L’exécutif proposait de la classer, faute d’avant-projet de loi.
Le sujet a causé une vive discussion au sein du plénum. De nombreux députés, de tous bords, ont critiqué non seulement la lenteur du traitement de la motion, mais également la volonté du Conseil d'Etat de passer outre un texte pourtant accepté par le Grand Conseil. Au final, le classement a été rejeté par 52 voix contre 43 et 1 abstention.
Répondant aux critiques, le conseil d'Etat Olivier Curty, en charge de l’économie et de l’emploi, n’a pas réussi à rallier à son avis une majorité de députés, tout en saluant la qualité du débat. Il n’a pas caché qu’avec sa démarche l’exécutif voulait sonder le législatif quant au sort à donner à l’avant-projet de loi mis en consultation.
Oppositions cristalliséesEn guise de justification, le Conseil d’Etat a dit s’être efforcé, en vain, de parvenir à une «solution concertée permettant d’atteindre les objectifs des motionnaires et de convenir aux différentes parties concernées par une législation sur la sécurité des chantiers». La loi