Impossible de le rater. Au début du mois, le visiteur du Salon du livre, à Genève, ne pouvait entrer dans la halle de Palexpo sans tomber sur le stand québécois, idéalement situé. «Vous n’auriez pas un billet de 10? Je n’ai plus de monnaie…» A la caisse, Dominique Janelle, responsable du développement international pour Québec Edition, fait face à l’afflux et assure la vente de ces ouvrages arrivés pour certains par bateau, tirés du catalogue de 29 éditeurs partenaires. Le succès est au rendez-vous – à en vider le fond de caisse en fin de journée.

On est certes loin de l’effervescence de 2017, quand la Belle Province avait été mise à l’honneur avec une soixantaine d’auteurs invités. «C’était la folie, notre stand était grand comme un terrain de baseball, on devait se relayer à la caisse tellement on était épuisés», se souvient Simon de Jocas, venu cette fois représenter sa maison jeunesse Les 400 coups, qu’il porte avec une même ferveur dans tous les rendez-vous européens du l