Pitchounette est ce qu’on appelle «au taquet». Derrière la porte vitrée qui la sépare des visiteurs, la petite chatte montre quelques signes d’impatience. Des caresses, elle attend, des caresses elle aura. Comme la majorité de ses congénères d’ailleurs, pensionnaires comme elle de la SPA Fribourg à Font. La structure a ouvert ses portes, samedi et dimanche, au public dans le cadre du Printemps de la poésie dont le thème, cette année, est l’âme animale.

Au programme, divers ateliers liés aux animaux, de la maladie à la gestion du deuil mais aussi celui de la «ronron thérapie» à l’issue duquel les participants ont été invités à déposer leurs émotions sur papier afin de réaliser une fresque imaginée par Sylvie Curioz dont une des spécialités est de traduire des petites histoires d’animaux en poèmes. Et cela tombe bien car caresser un chat, c’est toute une histoire. Petit ou grand moment de bonheur, le geste n’est jamais anodin.

Pour cette première édition, elles sont deux à