Votation cantonale: Les soignants se rangent dans le camp de l’Hôpital fribourgeois
L’association des infirmiers et le Syndicat des services publics ne soutiennent pas l’initiative pour des urgences hospitalières publiques 24 h/24 de proximité. Mais ils critiquent aussi le contre-projet.
Magalie Goumaz
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L’initiative pour des urgences hospitalières publiques 24 h/24 de proximité perd des alliés. Le Syndicat des services publics (SSP) ne la soutiendra pas alors qu’il a contribué à son lancement. «Les conditions de départ ont changé. A l’époque, nous assistions à un démantèlement des services, avec l’annonce de la fermeture des urgences dans les districts. Aujourd’hui, nous voulons nous concentrer sur les priorités du personnel», indique Gaétan Zurkinden, secrétaire régional du SSP, qui précise que cette position est pour l’instant celle du comité SSP de l’HFR mais qu’elle sera probablement suivie par le comité régional.
La section fribourgeoise de l’Association suisse des infirmiers (ASI) ne défendra pas l’initiative non plus. «L’initiative est inapplicable. Il n’y a ni le personnel ni les compétences pour la concrétiser. Mais elle a fait réagir et a instauré un dialogue. Avec le contre-projet proposé par le Conseil d’Etat et le Grand Conseil, nous avons un début de solution»,