Chronique: chic, La Poste se rapproche de nous
La multiplication des automates My Post 24 désespère notre chroniqueur Jean-François Haas
Jean-François Haas
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Je ne sais pas vous; mais lundi matin, en écoutant la radio, j’ai cru voir le ciel s’ouvrir. Le patron de La Poste, le Gruérien qui n’a pas encore de trous dans le fromage, il est trop jeune pour ça, nous annonçait que ce service public allait se moderniser en suivant les besoins de ses clients là où ils sont, et qu’il fallait pour cela multiplier les points de contact sur le terrain auprès de la population. Alléluia!
Je voyais nos campagnes se repeupler de bureaux de poste, comme ceux où il faisait bon aller papoter, parce que c’était l’un des lieux de rencontre du village, avec la laiterie, la boulangerie, l’épicerie et la boucherie. J’entendais Jean-Claude Hurni, notre chanteur-vigneron du Vully, qui chante avec nostalgie «les petits magasins», se réjouir et nous offrir une nouvelle chanson pour célébrer la renaiss