L’imagination, ce super-pouvoir
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Trois ans que je l’entends se manger le dos-d’âne du bout de la rue. En toute honnêteté, j’ai rêvé quelques fois de la lui faire avaler, sa mini-voiture électrique, avec les roues, la télécommande et une bonne dose de cyanure. Pas souvent non, une centaine de fois tout au plus. Et puis cette année rien. Pas l’ombre d’un gamin pour vous tirer du lit à 7 h le dimanche avec son 4 x 4 à piles qui se retourne systématiquement à la hauteur du gendarme couché. Je me suis dit qu’il avait dû choper la grippe, le typhus ou pire, la puberté. Et j’ai eu mal au cœur.
Pour ses parents d’abord qui partageaient jusqu’ici leur quotidien avec un enfant, et se retrouvent du jour au lendemain avec un terre-neuve capable d’engloutir en une journée la consommation annuelle de Red Bull du Zimbabwe.