La légendaire discrétion de l’hôtellerie suisse
Laurent Missbauer
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Quand j’étais rédacteur pour un hebdomadaire touristique à Berne, j’ai effectué pendant trois jours un stage de réceptionniste dans un grand hôtel de Montreux. Le but de l’exercice était de voir les deux côtés de la barrière. Le dernier jour de mon stage m’a par exemple permis d’apprendre à effectuer un «check-out». Il faut consulter la liste fournie par le restaurant et vérifier que les clients qui ont pris le petit-déjeuner bénéficient bien d’une telle prestation dans leur arrangement. Dans le cas contraire, ne pas oublier de le facturer. Et le «pay-tv»? Ma responsable de stage me répond qu’il est automatiquement transmis sur la facture où il est discrètement libellé en tant que «service consommation». Et quels sont les films les plus regardés? Les comédies ou les films X? «Nous ne recevons que des codes et ne contrôlons pas quels films ont été visionnés», me répond-elle diplomatiquement, faisant ainsi honneur à la légendaire discrétion de l’hôtellerie suisse!
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