Blur, place à la mélancolie
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Pop » Huit ans que Blur n’avait plus donné de nouvelles. Il faut dire que le leader du groupe anglais formé à Londres en 1988 (aïe, ça pique), Damon Albarn, n’a pas chômé dans l’intervalle avec ses projets personnels et Gorillaz. Mais après écoute, l’attente valait le coup. Le disque produit par James Ford, qui travaille notamment pour les Arctic Monkeys, Depeche Mode ou Gorillaz, brille par sa douce mélancolie. Eh oui, les décennies ont passé – on est loin de Modern Life Is Rubbish ou de Parklife – et l’insouciance des chiens fous débutants a cédé la place à une certaine gravité. Impossible de résister à des titres tels The Narcissist ou Far Away Island. La voix d’Albarn au timbre irrésistible, il a composé les paroles l’an passé alors qu’il tournait avec Gorillaz, em