Edito: Une bourde de l’Administration fédérale (à quatre milliards!) sur l’AVS qui fait mal
Rédacteur en chef adjoint de «La Liberté», Pierre-André Sieber rappelle que la méprise comptable annoncée mardi par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) n’est pas une première au niveau de la Berne fédérale.
Pierre-André Sieber
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Quatre milliards de francs de dépenses calculées en trop à l’échéance 2033? L’erreur commise par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) est humaine, mais elle est de taille. On connaissait l’excès de pessimisme des budgets farfelus d’Ueli Maurer lorsqu’il prévoyait des déficits abyssaux. On se souvient aussi de la bourde de l’Office fédéral de la statistique (OFS) qui avait sous-estimé le nombre de familles touchées par l’initiative PDC visant à atténuer la pénalisation fiscale des couples mariés. L’OFS articulait le nombre de 80’000 alors qu’en réalité, c’était au moins 454’000.
Cette faute de calcul met à mal la confiance du citoyen dans des données qui peuvent influencer un scrutin
Mais comparaison n’est pas raison. Prévoir l’évolution du bas de laine de l’AVS sur une dizaine d’années est une autre affaire. Le directeur de l’OFAS Stéphane Rossini – ancien professeur d’université et ancien conseiller national – l’a démontré. Les paramètres à prendre en com