Bernard Chambaz: «Le vélo est un facteur de progrès»
Le défi vert et la pandémie ont donné un nouvel élan à la pratique du vélo. Le moteur électrique l’a accélérée. Il va continuer à accompagner les avancées sociales, estime l’écrivain français Bernard Chambaz
Thierry Jacolet
Temps de lecture estimé : 19 minutes
Vélorution » Il ne paie pas de mine, cet objet squelettique avec son guidon, ses deux roues et sa selle. Il suffit pourtant de l’enfourcher pour changer de point de vue. Une fois dessus, on s’ouvre vers l’extérieur, on se reconnecte avec des sensations élémentaires. Tous nos sens se mettent en éveil. L’espace mental s’élargit. Et si vous ajoutez une batterie électrique, le monde devient plat et accessible sans effort ou presque. Vous (re)découvrez alors toutes les possibilités qu’offre la monture: aller au travail, aux commissions, à la crèche, livrer, faire des cols…
Le vélo pouvait encore passer pour ringard il y a quelques années. Il s’essoufflait jusqu’à ce que la pandémie lui donne un nouvel élan. Les ventes explosent, surtout grâce à l’assistance électrique. Au point que