Critique de l'Estivale: sur Terre et dans les étoiles
Jean-Philippe Bernard
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Critique L’Estivale » «On vous emmène à Brest!» Il n’y a pas à dire, Tristan Nihouarn est un type généreux. A l’image de son groupe breton, Matmatah, qui s’avère capable de jouer au pied levé tout ce qui fait vibrer le festivalier à l’heure où le soleil se couche: folk celtique, rock raisonnablement survolté, un peu de reggae et une bonne louche de pop à reprendre en chœur. Tout ça pour nous emmener dans une ville où si l’on en croit Jacques Prévert, il pleut sans cesse. Voilà une invitation au voyage qui, à défaut d’être renversante, a le mérite d’être honnête. D’ailleurs, le nombreux public qui a investi la place Nova-Friburgo d’Estavayer-le-Lac mercredi, en ce premier soir de l’Estivale, n’hésite pas à ronronner tel un matou