Les médias doivent «utiliser les bons termes» pour décrire les violences sexistes
Le traitement médiatique des violences sexistes banalise encore trop ce phénomène selon DécadréE
Claire Pasquier
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Société » Bonnet d’âne pour la presse romande. Cette semaine, dix-neuf médias font l’objet d’une analyse détaillée sur leur traitement des violences sexistes. Résultat: 3,75 de moyenne générale. En 2022, 1754 articles de presse et contenus radiophoniques et télévisuels ont été disséqués dans un rapport réalisé par l’institut DécadréE qui travaille pour l’égalité dans les médias (lire ci-dessous). «Les médias sont importants dans la lutte contre les violences. Il a été prouvé que la manière dont ils en parlent influence les représentations qu’en a le public», insiste Valérie Vuille, directrice de DécadréE.
Après une première analyse qui portait sur onze médias en 2020, Décadr&eacu