Natalie Dessay, finesse et moments de grâce
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Critique Festival du lied
Ah, ces sotto voce magnétiques! Ah, ces notes piano si fragiles, mais qui ne se brisent jamais! La cantatrice française Natalie Dessay a offert samedi un récital de très haute tenue aux quelque six cents mélomanes rassemblés pour l’écouter en concert à l’aula de l’Université de Fribourg. Elle était accompagnée, dans une symbiose constante, par le pianiste Philippe Cassard, comme elle invité d’honneur pour les vingt ans du Festival international du Lied.
Comme pour faire contrepoint au genre musical mis en valeur par le festival, Natalie Dessay ouvre son récital par un choix d’airs tirés entre autres de l’opéra Les Noces de Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart. Tout commence avec le récitatif et air de Suzanne, Giunse alfin il momento. D’emblée, la soprano installe une interprétation