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Le Tribunal cantonal a tranché: la police n'avait pas à lui couper une mèche de cheveux

Le Tribunal cantonal a donné raison à un homme dénonçant un examen capillaire effectué sans raison valable.

Les échantillons capillaires devront être détruits. © Corinne Aeberhard - photo prétexte
Les échantillons capillaires devront être détruits. © Corinne Aeberhard - photo prétexte

Marc-Roland Zoellig

Publié le 18.09.2023

Temps de lecture estimé : 1 minute

Justice » Un examen capillaire à des fins de détection de consommation de drogue ne peut pas être ordonné n’importe comment, sans indices laissant supposer qu’une infraction pourrait avoir été commise. Pour avoir négligé ce principe garanti tant par le Code de procédure pénale que par la Constitution, le Ministère public fribourgeois vient de se faire taper sur les doigts par le Tribunal cantonal (TC). Dans un arrêt récemment publié sur internet, les juges ont donné raison à un homme ayant été contraint de se soumettre à un tel examen à l’issue d’une audition de police en avril 2023.

Face au refus de l’individu de se prêter à l’exercice, les forces de l’ordre avaient sollicité et obtenu auprès du Ministère public un mandat d’examen sur la personne. Le prélèvement de cheveux avait été effectué dans la foulée. Estimant que les autorités n’avaient rien contre lui, si ce n’est la preuve qu’il avait eu deux brefs contacts (l’un via Snapchat, l’autre en direct) avec un trafiquant vi

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