La saison d’alpage, un patrimoine vivant à soigner
L’inscription de la saison d’alpage par l’Unesco au patrimoine de l’humanité a été fêtée jeudi à Bulle. Avant la partie officielle en soirée, acteurs et connaisseurs de la saison d’alpage étaient réunis pour une journée de conférences et d’échanges.
Julie Rudaz
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Tradition » «Amis des bredzons, amis des chansons…» Présent jeudi soir à Bulle à l’occasion de la cérémonie officielle marquant l’inscription par l’Unesco de la saison d’alpage en Suisse au patrimoine culturel immatériel de l’humanité (lire notre édition de mercredi), le président de la confédération Alain Berset a livré un discours teinté d’humour et d’émotion. Faisant honneur à «l’inoubliable soliste du Ranz des vaches, Bernard Romanens, mais aussi à «celles sans qui rien n’eût été possible… les vaches», le «Fribourgeois en toute fin de désalpe» – ce sont ses mots – a saisi cette dernière occasion «de rendre un hommage, vibrant et officiel, à nos troupeaux».
Si l’heure était aux discours et à la fête en soirée, c’était au terme d’une journée plutôt studieuse. Réunissant des acteurs et connaisseurs de la saison d’alpage, cette journée thématique de portée nationale était intitulée «La saison d’alpage, état des lieux et perspectives». Une manière d’amener du concret à la suite