C’est un coup de tonnerre qui résonne dans la torpeur politique de l’été. L’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) s’est planté en surévaluant de 4 milliards de francs les dépenses de l’AVS dans ses projections à l’horizon 2033. Son directeur Stéphane Rossini l’a confessé mardi devant les médias.

Si cela ressemble plutôt à une bonne nouvelle, cela fait bondir les différents milieux politiques, qui se sentent trompés. A droite, le PLR demande l’ouverture d’une enquête par la Commission de gestion du parlement. Et à gauche, les Femmes socialistes réclament que l’on revote sur AVS21 et le relèvement de l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans.

«L’OFAS regrette profondément cette situation dont les conséquences génèrent des incertitudes», s’est excusé Stéphane Rossini. «Il est de notre responsabilité de mettre en place des outils performants pour permettre de prendre les meilleures décisions politiques», a ajouté le Valaisan.

L’erreur